assis sur les bancs publics des chansons de Brassens,
j’ embrasse le vent, personne ne grince.
ici, j’ ai croisé Salis, les chats sont des poètes.
des chats noirs avec le soleil derrière la tête.
assis sur ces bancs de bois, mon âme est emmêlée.
personne où aller, nulle part à qui parler.
ici, j’ enlace le vent et mes ailes se replient.
les oiseaux sifflent du Stephan Grappelli.
en gros, voilà l’ tableau!
mais où est c’ que j’ l’ accroche?
ici ou alors ailleurs, que serra , serra .
le vent il passe ,il s’ arrête pas.
assis sur ces bancs, tu vois, j’ ai oublié ta voix.
comme disait Léo: « va tout s’ en va »…
en gros, voilà l’ tableau!
mais où est c’ que j’ l’ accroche?
Sylvain Creach
